Nos partenaires à Madagascar

Au mois de novembre, une équipe de 3 représentants des CAEF (Colin Crow, Matthieu Gangloff et Suzanne Cawston) a passé une dizaine de jours à Antananarivo. Si Colin en était à son 25ème voyage à Madagascar, c’était pour Matthieu et Suzanne une première découverte du pays et de nos Églises partenaires, les CEIM (Communauté Évangélique Indépendante de Madagascar).

Le voyage a été l’occasion d’apporter un bon nombre de formations dans différents contextes : institut biblique, responsables régionaux des CEIM, membres des Églises, jeunes…
Mais le but premier de ce séjour était d’apprendre à connaître un peu mieux nos partenaires, et de réfléchir ensemble aux moyens d’approfondir notre collaboration. Ils ont ainsi pu rencontrer les dirigeants des CEIM et des œuvres associées et passer 2 journées avec les représentants des Églises des différentes régions du pays.

A travers toutes ces rencontres, voici quelques points qui les ont marqués :

  • la qualité des échanges et des relations :

Nous sommes très reconnaissants pour la profondeur et la transparence de nos échanges pendant ce séjour, alors que nous nous connaissions très peu en arrivant. Nous sommes conscients d’être pour cela redevables envers nos prédécesseurs qui ont ouverts les portes pour faciliter les relations et permettre le développement de notre partenariat.

  •  le zèle à tous les niveaux :

Nous avons pu voir la consécration et l’énergie déployées par les responsables des CEIM au service des Églises, l’implication des représentants régionaux qui avaient pour certains fait 3 jours de voyage pour participer à la rencontre, les multiples projets d’évangélisation dans les différentes Églises… cela les a encouragés, et interpellés !

  • les défis qui rejoignent souvent ceux des Églises en France :

Parmi les défis qui nous ont été partagés, certains sont spécifiques à la situation du pays, et notamment au contexte de pauvreté : on pense par exemple aux conditions très difficiles d’exercice du ministère pour bon nombre de familles pastorales. Mais il était frappant de voir que ce sont aussi souvent les mêmes sujets qu’en France qui reviennent dans les discussions : le besoin de formation et de nouveaux responsables, des problématiques de bâtiment, ou encore l’équilibre à trouver pour favoriser l’implantation de nouvelles Églises tout en travaillant à l’affermissement et la croissance des communautés existantes.

Nous sommes vraiment reconnaissants pour ce que nous avons pu vivre pendant ce séjour, et toutes les perspectives de développement du partenariat qui ont été ouvertes.

Merci pour vos prières dans les prochaines étapes de concrétisation de ces projets.

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