De Nantes La Beaujoire à Générations sur 3 sites…
Voir le royaume de Dieu avancer en divers lieux, être une église qui grandit et se multiplie : c’est le but de toute église. Si chaque contexte est différent et s’il n’y a pas qu’un seul chemin (en dehors de Jésus, bien sûr !) pour y parvenir, ce que l’église de Nantes la Beaujoire a vécu et vit encore aujourd’hui peut encourager et peut être en inspirer d’autres.
Voici l’histoire de la Beaujoire !
Une feuille de route, établie ensemble
L’église de Nantes la Beaujoire est née en 2006 proposant d’abord un culte par mois, puis en 2008, un culte tous les dimanches. 10 ans plus tard, en 2018, le nouveau bâtiment commence à être bien rempli. C’est le début d’une réflexion de 2 années qui impliquera toute l’église : “Quelle feuille de route voulons-nous pour 2020-30 ?”
Sur le modèle des communautés d’apprentissage, des petits groupes vont se réunir et tracer les repères concrets de la croissance et de la multiplication mais aussi réaffirmer la vocation de l’église.
“C’est vraiment utile et stimulant d’avoir un projet d’église partagé, l’église sait où elle va ! Y compris pour les nouveaux qui nous rejoignent ou pour les nouveaux chrétiens. Et c’est aussi ainsi que la notion de “tous disciples, qui font des disciples” a pu être transmise et est entrée dans l’ADN de l’église” explique Gérald Seed, pasteur de Générations.
Des stagiaires et beaucoup de formations !
Recevoir des stagiaires a été aussi un point clef dans le développement de cette vision, cela a permis de motiver l’église et d’entendre de nouvelles idées.
Pour Gérald, “Notre grand défi a été celui de la formation des membres pour “être” réellement des disciples.”
Pour les y préparer, un parcours en interne a été proposé, avec notamment le fait de les associer en binôme, au pilotage de « groupes découverte” par exemple ou aux préparations de baptêmes.
Il est important d’accompagner les personnes dans la prise de responsabilités dans l’église et dans la transmission de la Parole.
“Plusieurs membres ont également suivi des formations, via Formapré ou via les formations au Counseling Biblique ou des cursus en instituts mais… ne sont pas forcément revenus. Cela a été l’occasion d’ailleurs d’une réelle prise de conscience de la notion “d’Eglise Une”, au sein de notre communauté.” ajoute Gérald.
Un défi : comment multiplier à partir de ses ressources propres…
“Lancer des antennes sans leader ou visionnaire, c’est en effet complexe ! ” convient Gérald.
S’il est indispensable de s’appuyer sur des personnes formées, pour enclencher la multiplication, force est de constater la pénurie de “main d’œuvre”, à Nantes comme ailleurs ! Le Seigneur a permis l’arrivée de quelques-uns au fil des années, mais c’est aussi beaucoup “en interne” qu’Il a suscité des leaders.
“ S’appuyer sur les ressources en interne, ce n’est peut-être pas le plus rapide, au début, mais à long terme, je peux dire que c’est vraiment positif. “ ajoute-t-il
Emerveillements et… rebondissements du passage de 1 à 3 sites !
Conformément à l’un des points de leur vision “Une église qui rayonne avec plusieurs cultes dans des endroits où se trouvent les familles, membres de l’église”, deux secteurs ont été identifiés : Carquefou/Thouaré et Orvault. En mars 2024, les premiers cultes ont démarré sur ces deux sites.
Ambitieux de démarrer deux sites en même temps ? Gérald nous explique : “Avec le conseil, on s’est dit, on essaye avec les deux et on verra…. Au final, l’important est que chacun ait son rythme, son contexte. On a dû faire avec d’un côté des problèmes de santé, de l’autre, un problème de définition de la vision.”
Aujourd’hui et de manière surprenante, Orvault a bien redémarré après un temps de pause et propose désormais 2 cultes par mois. Carquefou, bien qu’une présence régulière de 50 personnes soit constatée, doit prendre un temps de pause pour bien redéfinir sa vision et les contours du leadership en place.
Quelles que soient les prévisions ou les doutes, c’est Christ qui conduit son église !
« Nous sommes émerveillés par la façon dont Dieu a pourvu dans l’équipe de direction pour Orvault, alors que nous avions des craintes : Dieu est intervenu, il nous a surpris ! A l’inverse pour Carquefou, tout semblait bien d’équerre et… on prend une année de pause en 2025.»
Et du côté de l’église “ressource” ?
Les liens restent forts avec Générations La Beaujoire. Il est vrai que cela implique aussi un certain nombre de changements comme une réorganisation du conseil, avec à la fois l’intégration des 2 sites mais aussi la définition du bon niveau d’autonomie. A ce jour, 1 ancien est référent de chaque site ainsi qu’un 1 coordinateur diacre en attendant que chaque site ait son propre conseil d’anciens.
“C’est un véritable défi, il faut faire avec les différentes personnalités, profils et compétences pour occuper les postes clefs. Mais, la dynamique est bonne, Dieu pourvoit à des personnes qui se lèvent pour servir et c’est très encourageant. L’Eglise relève aussi le défi des finances de manière générale. Quand on sait où on va, quand la route est tracée, c’est plus facile de s’engager aussi financièrement. Le budget annuel prévisionnel augmente de 10 à 15 % tous les ans et il est couvert chaque année ” explique Gérald.
Un autre véritable défi est celui de la prière communautaire.
“L’église organise chaque année, 2 semaines de prière : 1 semaine en septembre et 1 autre en janvier. Mais depuis peu, nous avons réalisé que nous ne priions pas assez, nous relançons un projet de prière dédié aux nouveaux sites : le bâton de prière entre les différents groupes de maison.”
Si structurer et tracer la route, avoir des apports extérieurs et puiser dans les ressources internes, accompagner les personnes à vivre en disciples, prier pour rester à l’écoute du Seigneur et dépendre de Lui sont indispensables, Gérald Seed n’hésite pas à rajouter que “faire preuve de beaucoup de souplesse dans la mise en œuvre et savoir s’adapter aux circonstances est aussi indispensable !”
Prions pour Générations Carquefou afin qu’ils voient comment avancer, avec une équipe soudée et vision claire.
Prions pour Générations Orvault et leur besoin d’un local à louer ou acheter alors qu’ils sont prêts à assurer 4 cultes par mois.