Ils sont à l’Ouest ?
L’église.
L’église locale, l’église localement.
Des églises locales mais une seule église de Christ.
C’est autour de ces notions que les responsables des églises CAEF de l’ouest se sont retrouvés à Rennes, un samedi de mars. Comment vivre l’église ENSEMBLE et mieux répandre l’Evangile de Christ, dans une vaste région où il y a encore trop peu d’églises…
Une partie de la réponse se trouve probablement dans le partage et la mise en commun des forces des églises locales, pour le bien de tous…. et le salut d’un plus grand nombre !
La petite église dans la prairie ?
Sur la base d’un exposé de Gérald Seed (Nantes La Beaujoire) visant à démontrer les dangers de “la petite église dans la prairie” déployant seule force et énergie pour tenter de “survivre” comparés aux bienfaits des églises en réseau qui s’entraident, se complètent et travaillent ensemble, les participants des différentes églises locales présentes (Angers, Avranches, Cherbourg, Nantes, Laval, La Roche sur Yon, Le Mans, Rennes, Saint Lô) ont réfléchi ensemble, paper bord et stabilos en mains, sur comment vivre une bonne synergie sur leur territoire.
Si la finalité est claire et bien ancrée dans la perspective de l’union des CAEF :
- Favoriser le développement et l’affermissement des églises locales existantes
- Viser l’implantation de nouvelles églises,
la mise en œuvre demande réflexion et alimentera les échanges en petits groupes, tout au long de la journée.
12 églises en bonne santé ?
12 églises ont pris part au sondage préalable destiné à dresser un état des lieux. Qu’en est-il de la croissance, de la dynamique de chacun ? Forme-t-on des disciples ici ? A-t-on des ressources pour enseigner là-bas ?
Ce sondage révèle des signes extérieurs encourageants comme la dynamique jeunesse (au moins 3 églises avancent un chiffre de plus de 20 jeunes au culte)
Mais aussi d’autres plus alarmants : plus de la moitié des églises n’ont connu, ces 5 dernières années, aucun baptême (¼ d’entre elles) ou pas plus de 5… La moitié des églises CAEF de la région déclarent aussi n’avoir qu’1 seul ou 2 anciens, ici on déplore un manque de prédicateurs, là-bas de musiciens…
La disparité est grande. Et ce que l’un appellera « bonne santé » ici, ne le sera peut-être pas pour d’autres, là-bas…
Un éclairage du sud…
Quoi de mieux que de regarder ensemble, là où la mise en réseau des églises locales a déjà quelques longueurs d’avance ?
Un zoom avec Jérémie K, l’un des responsables du Cep Marseille a permis aux responsables de l’Ouest de bénéficier de l’expérience de la pastorale du Sud Est. Là-bas, 22 églises locales interagissent « ensemble pour multiplier » dans leur région. Il est clair que cela a pris du temps pour se connaitre, se motiver et voir concrètement les bénéfices, mais la dynamique est lancée !
Désormais, il n’est plus concevable là-bas, qu’une église CAEF « rame » seule, sans le soutien d’églises sœurs !
… et l’avis d’un nouvel arrivé dans l’Ouest :
Pour Axel (Le Mans), arrivé récemment dans la région ouest,
« la pastorale ouest est une pastorale qui bouge ! Pour quoi ? Pour fonctionner davantage en réseau, pour mettre les ressources et forces d’une église à la disposition d’autres, elle-même se retrouvant au bénéfice du savoir-faire d’autres églises.
Ce concept d’églises en réseau, loin de nuire au congrégationalisme que l’on connaît, est un moyen efficace de mettre la région « en route », de créer une dynamique… Cela favorise également l’être et le faire d’une église locale. C’est, donc, une idée précieuse qui motive notre réflexion.
Quand on est nouveau dans le ministère, ces rencontres et discussions sont d’autant plus précieuses qu’elles permettent de réfléchir sur sa propre vocation.
Alors, comment le concept d’églises en réseau va devenir un tremplin dans les liens inter-églises ?
Le temps nous le dira, mais ce qui est sûr, c’est que nous avons hâte de poursuivre la réflexion entamée, et ce dès le 24 septembre prochain !«
Tous restent bien conscients cependant que, dans cette histoire, il est primordial de garder en tête une structure simple et efficace : un treillis qui favorise la croissance de la vigne et non l’inverse…