3 églises et une union

Nantes, La Roche/Yon, Lille (Triolo) : l’histoire qui relie ces 3 églises…

Quand l’église de Nantes se mobilise pour la Roche sur Yon… 

L’église CAEF de Nantes Ouest (ex boulevard de la Solidarité) a toujours eu à cœur le rayonnement de l’évangile dans toute la région des Pays de la Loire.  Aussi, elle a, tout naturellement, soutenu et encouragé le travail pionnier à La Roche-sur-Yon depuis ses débuts. 

Gérald Seed, pasteur à Nantes la Beaujoire raconte :
“Malgré la distance de quelques 75 km séparant les deux villes, lorsque les responsables de l’église de La Roche ont lancé un appel à l’aide, à un moment difficile dans la vie de leur église, il est apparu normal à l’église de Nantes de répondre présent.  

En l’absence d’un temps plein et d’une équipe d’anciens fonctionnelle, nous avons travaillé étroitement, avec le conseil d’église de La Roche, pour maintenir le témoignage dans la ville. Quelqu’un de Nantes allait tous les quinze jours pour la prédication au culte et toutes les semaines pour maintenir une étude biblique le jeudi après-midi. 

Cela a permis à l’église de la Roche de traverser cette période compliquée en attendant l’arrivée d’un temps plein en la personne de Matthieu Gangloff .

Cette période de soutien actif de l’église de La Roche a été en même temps un temps de croissance et d’enrichissement pour l’église de Nantes et le Seigneur a grandement béni l’effort des frères et sœurs de Nantes.

En effet, pendant cette période, l’église de Nantes a quitté ses locaux historiques devenus trop exigus. Après 3 ans sans domicile fixe (locations temporaires à droite et à gauche) le Seigneur a permis de construire le bâtiment rue Corps de Garde à Nantes (2002) et l’église a changé de nom pour devenir EPE Nantes Ouest. L’église a accueilli une équipe OM pendant 2 ans (2001-2003) suivis de quelques stagiaires de l’IBG. Durant cette période, l’église a continué à grandir rapidement avec plusieurs conversions et baptêmes chaque année. 

Pendant les années les plus creuses à La Roche, l’église de Nantes a aussi pu préparer l’essaimage à la Beaujoire, et le premier culte a eu lieu à la Beaujoire, une fois par mois en janvier 2006 pour passer à un culte tous les dimanches en septembre 2008.   

De manière générale, le soutien tout au long de ces années a été une évidence pour tous et plusieurs s’y sont impliqués à différents moments.  Certes, par moment il y avait des questions quant à la dispersion des forces vives, mais le Seigneur a toujours pourvu et la croissance locale coupait court aux doutes ou aux voix dissidentes…” 

… l’Eglise de la Roche sur Yon* apprend à ne pas vivre en vase clos

Grâce au soutien de l’église de Nantes, le Seigneur a permis à l’Église de renaitre et de se développer. Le témoignage chrétien dans la ville a porté à nouveau du fruit.  

Progressivement, l’Église se dote d’un conseil (provisoire d’abord, établi ensuite), et les membres prennent à cœur la vie communautaire, chacun mettant ses dons à la disposition du Seigneur.  

Un pasteur est recruté en 2011 et si aujourd’hui, l’Eglise de la Roche-sur-Yon a encore bien des défis à relever, elle est devenue une communauté multiculturelle joyeuse qui travaille, à son tour, à un essaimage dans une ville à 30 km de là.   

Et depuis 2 ans, Matthieu, pasteur sur place, est « libéré » (à quart temps) pour travailler au sein de l’union d’Eglises, après avoir été « libéré » pendant un an (tout en étant financé intégralement), pour qu’il puisse étudier en Master à la FLTE.
Son ministère est aussi conjugué au niveau de l’union. Et c’est dans ce cadre que depuis mars 2021, Matthieu est absent une fois par mois pour être à Lille, et consacre une partie de ses soirées à aider une autre Eglise que celle qui finance son ministère… 

L’assemblée locale a bien réalisé, au travers de la Bible mais aussi au cours de son histoire, que l’Eglise est plus large que sa réalité locale.

… puis soutient la relance de l’église du Triolo ! 

Située dans l’agglomération lilloise, proche d’un métro et des résidences universitaires, l’église protestante du Triolo compte environ 75 membres. Depuis presque 2 ans, elle a connu de graves crises qui ont mis en péril son avenir : nombreux départs, y compris des responsables, tensions entre membres, travaux de rénovation au ralenti, découragement et démobilisation générale… 

Aimé Bissingou, ancien, témoigne : 

“Dans un élan de survie, l’église du Triolo a demandé de l’aide aux responsables de l’Union des CAEF. Cela s’est manifesté par un accompagnement de la CSR afin d’épauler l’église du Triolo à repartir sur de nouvelles bases, en mettant à disposition des personnes compétentes et expérimentées. 

Après un temps d’écoute, d’analyse de la situation, la nécessité de s’adapter au contexte de crise s’est imposée. Un conseil provisoire impliquant deux responsables de la CSR, Matthieu Gangloff, pasteur de la Roche sur Yon et Pierre Bariteau a vu le jour. Sa mission : faire baisser la tension, réunir les conditions d’un dialogue, redéfinir un cap et gérer l’église locale, le temps de retrouver une stabilité. 

Interlocuteurs privilégiés, reconnus et respectés, nos frères s’acquittent parfaitement de cette mission, la confiance est revenue. Nous travaillons à la finalisation de notre vision/projet d’église basée sur notre identité, nos valeurs et la mission de l’église.

Nous désirons être une église accueillante, ouverte à tous, qui adore, s’édifie et proclame la bonne nouvelle en la partageant autour d’elle. 

Aujourd’hui, grâce à cette aide extérieure, les choses se remettent en place. La prochaine assemblée générale validera la vision et l’équipe qui prendra le relais. 

Pour couronner le tout, nous avons grâce à Dieu, et à l’aide de la CSR, l’opportunité d’accueillir prochainement un serviteur à plein temps. Merci Seigneur !” 

Prions pour que l’église du Triolo, parvienne à son tour, à ouvrir un nouveau chapitre de cette “belle histoire”…   

Ensemble, partageons nos forces pour mieux vaincre nos faiblesses. 

Gérald Seed, Matthieu Gangloff et Aimé Bissingou 

*L’église de la Roche a démarré d’abord par une implantation, riche en rebondissements et portée par Leslie Cline, pendant 30 ans.

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