Face aux défis du ministère en général et de l’implantation en particulier, la persévérance c’est… juste fondamental ! Les équipes d’implantation d’églises de notre Union se sont réunies en janvier dernier, à Grenoble, et ont pu réfléchir, à la lumière des Ecritures exposées par Raphaël Charrier, sur comment vivre cette persévérance.

16 des 22 implantations y étaient représentées.

Où en sont les différents projets ?
Ce séminaire a été l’occasion de définir plus précisément où se situe chacun selon les différents stades de développement des implantations, définies par le CNEF.

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A ce jour, l’Union compte :

• 2 projets au stade de l’intention ou de la volonté d’implanter : Montauban et Vallée de la Bruche.
• 2 en sont au stade du projet : Bordeaux et Les Herbiers
• 12 Eglises “naissantes”( voir les pictos violets sur la carte ci-dessous)
• et 3 autres sont “en formation” : Jacou, Manosque et Grenoble
• 3 églises sont devenues majeures : Aix, Grenoble Est et Rennes

Quelques mots sur les 3 églises devenues “majeures”
A Aix en Provence, le projet a germé en 2012, et le 1er culte public a eu lieu en 2014. Depuis 2 ans déjà, l’église répond aux critères CNEF de l’église dite « majeure ». Aix a pu bénéficier d’un contexte local plutôt favorable, avec notamment le soutien de plusieurs églises alentours, mais aussi de la proximité du CFRI (Centre de Formation Régional à l’Implantation).

Pour Rennes, la situation de départ était bien différente : aucune église CAEF en Ille-et-Vilaine ni même dans le Finistère, une seule dans les Côtes d’Armor, située à 140 km. Après un 1er culte public en 2018, l’église Rennes Nord répond désormais également aux critères de l’ “église dite majeure”. Une croissance qui reste néanmoins à consolider.

Le projet de Grenoble Est, quant à lui, devait s’implanter à St Martin d’Hères à la base, pour témoigner et rayonner dans la vallée du Grésivaudan où il n’y avait pas d’églises dans plusieurs communes de plus de 10 000 habitants. Même si la majorité des membres de l’église vit dans cette vallée et y partage de belles dynamiques de quartier, le rassemblement, le dimanche, se trouve aujourd’hui plus au sud de Grenoble.

Implantation / Revitalisation ?
Faut-il continuer aujourd’hui à implanter des églises, alors que beaucoup d’églises de notre union peinent à survivre, faute de serviteurs, ou de moyens… Le débat ne se pose pas en ces termes. Sans entrer ici dans une réflexion approfondie sur la question, posons néanmoins la nécessité, qu’au niveau régional, l’une et l’autre peuvent et doivent se renforcer. C’est du moins ce que les “implanteurs” sont invités à vivre.

A cet égard, pour les 3 églises en implantation ayant atteint aujourd’hui le stade dit d’église majeure, (Aix, Grenoble Est et Rennes), l’Eglise Une est toujours restée une préoccupation.

Pour Matthew Glock, qui anime la commission implantation CAEF (i-CAEF), il est indispensable que “le souffle nouveau amené par une implantation soit bénéfique aux églises alentours. Cela fait partie des étapes de vie de l’implantation : prendre sa place au sein de l’Union d’églises, partager les ressources, et garder le souci de l’autre ! »

Persévérance et confiance en Dieu qui fait croitre !
Et pour toutes ces implantations, la persévérance est de mise.

“Persévérance dans l’annonce de l’Evangile, LA puissance de Dieu par lequel IL transforme les cœurs et sauve. Un message sans compromis, clair, accessible et empli de grâce… et c’est Dieu qui fait croître !” comme aime à le rappeler Naina ANDRIA, pasteur de l’église Rennes Nord.

 

Prions pour tous ces projets, quel que soit leur stade de développement :

• Prions pour la croissance spirituelle des responsables et de leurs équipes,
• Prions pour la bonne mise en place et la consolidation des “treillis”, qu’ils soient adaptés à la croissance de chacune de ces vignes”,
• Prions pour que ces églises puissent aussi en encourager d’autres localement et continuent de viser la multiplication.