Où en sommes-nous ?

Que faut-il retenir de l’intervention de Michel Castagno, Président de l’Entente Evangélique des CAEF ?
Voici les 6 points abordés par Michel, lors de la clôture de l’AG au Congrès : une bonne synthèse pour savoir où en est notre Union en ce début d’année scolaire !
(Le style oral a été conservé.)

1 – L’avenir de nos communautés se définit ENSEMBLE

L’équipe de la CSR s’efforce d’impulser la dynamique générale et de la gérer au quotidien. En tant qu’organe représentatif des CAEF et garante des valeurs et de l’identité CAEF : elle accompagne les projets, activités de nos œuvres et églises, elle soutient et encourage les projets existants, elle impulse de nouveaux, tout en œuvrant pour trouver les ressources humaines et financières nécessaires.

Mais l’avenir de nos communautés se définit ENSEMBLE.

C’est dans cet esprit qu’un travail collaboratif et de consultation a été mené lors du Congrès. Il permet de faire le point à un instant T, et dans la mesure du possible, d’être tous au même niveau d’information. La synthèse de cette session collaborative devrait être communiquée fin octobre.

Tout projet se doit d’être constamment évalué en vue d’adapter les différents objectifs au plus près de la réalité et des besoins. Il ne s’agit pas de revoir la vision de l’Eglise dans sa finalité : en effet, l’Eglise est présente pour honorer Dieu, pour encourager la croissance spirituelle des croyants et pour rayonner au milieu de nos contemporains, mais il est nécessaire de se questionner sur les différentes étapes concrètes mises en place et à développer afin que cela serve au mieux et au plus juste nos assemblées locales.

2 – Notre fonctionnement actuel

La CSR a reçu beaucoup d’encouragements autour du développement des synergies, de la part des églises, ces 12 dernières années…

Voici une vue d’ensemble de nos actions communes :

Ce travail collégial rassemble, au-delà de la CSR, une bonne vingtaine de frères et sœurs, qui sont acteurs indispensables dans le bon fonctionnement de ces différents départements au service de nos églises locales : ministères, églises, mission, jeunesse, théologie, relations extérieures (CNEF, RFEF, instituts de formation), congrès, communication et administratif.

Cela représente l’équivalent du travail de 9 plein-temps à l’heure actuelle, 9 plein-temps qui se consacrent à la bonne marche de l’Union !

Quelques précisions sur notre fonctionnement :

  • Il est impossible pour les membres de la CSR d’être attendus à la fois dans la supervision de l’union et dans l’opérationnel, c’est-à-dire d’être disponibles pour des interventions dans les églises. L’un n’empêche pas l’autre, mais nous distinguons les rôles pour ne pas nous surcharger et bien définir le cahier des charges d’un membre de la CSR.
  • Le pilotage de la CSR est confié désormais au président actuel à partir de septembre 2022
  • Le départ d’Eric Waechter laisse un « vide » pour la coordination du département des ministères et pour le soutien de l’opérationnel auprès des assemblées.
  • Pierre Bariteau se retirera du pilotage de l’Entente d’ici à 2024, période à laquelle il basculera dans l’opérationnel jusqu’à sa retraite.
  • Enfin, il faut mentionner la fragilité du financement de plusieurs postes transversaux, qui dépendent aujourd’hui du réseau de soutien personnel d’un serviteur. Il n’y a pas l’argent suffisant dans la caisse commune pour les financer… Citons les acteurs AJC, ou même le coordinateur des implantations d’églises.

3 – Recrutements et développement du département Eglises

L’union cherche à recruter des collaborateurs.

  • Un responsable du Département Ministères pour assurer la continuité et développer ce poste (en termes de suivi pastoral, par ex). A minima, le poste requiert un mi-temps. C’est aussi dans les tâches de ce poste d’encourager les ministères Priscille/Acquilas, ou les ministères polyactifs.
  • Un coordinateur au Département Eglises également, au minimum à mi-temps. L’objectif est de mieux structurer ce département pour répondre aux sollicitations des églises locales et  proposer des outils de formations en étant pro-actif. C’est dans ce département, que la notion de régionalisation nous semble la plus adaptée mais elle reste à organiser. Il y a également un énorme travail de revitalisation à mettre en œuvre, sans pouvoir compter envoyer un plein temps dans chacune de ces églises !
    Nous espérons que l’ouverture du poste Département Eglises sera une des réponses  (parmi d’autres) à la problématique du modèle un pasteur/une église qui n’est pas viable à ce jour.
  • Un secrétaire général permanent au bureau à Valence avec notamment un travail d’analyse des comptes (auprès d’Isabelle Couret).

(A noter qu’il est possible de cumuler les postes !)

4 -Vous avez dit synergie… ?

   UNE SYNERGIE  POUR L’AFFERMISSEMENT
ET L’IMPLANTATION D’EGLISES…  

A moyen terme, nous souhaitons revoir notre leitmotiv, les synergies étant acquises de fait et pleinement fonctionnelles ! Des discussions avec les partenaires du réseau FEF sont aussi en cours, afin d’élargir les synergies.

5- Vous avez dit diversité ?

A cette question de la synergie, se rajoute la question essentielle de la diversité.

  • la question de la diversité telle que posée lors du congrès de l’an dernier : quelle diversité dans nos assemblées par rapport à la diversité de la population française ?
  • mais aussi la question de la diversité théologique : elle est réelle aujourd’hui dans notre union (dimension du ministère féminin, pratiques dites charismatiques… ). Cette diversité théologique est-elle vue comme une opportunité ou comme une menace ? Une richesse ou un défi ? A l’heure du réseau FEF et du CNEF…

6 – Conservons le cap spirituel !

Et c’est aussi en Christ que nous avons été choisis pour lui appartenir conformément à ce qu’avait fixé celui qui met en œuvre toutes choses, selon l’intention qui inspire sa décision. Ainsi, nous avons été destinés d’avance à célébrer sa gloire nous qui, les tout premiers, avons placé notre espérance dans le Messie.  Eph 1. 11-12

Je termine par ce qui, à mes yeux, demeure essentiel et qui permet à chacun de prendre du recul sur ces défis et questions, de les placer au second plan.

Cultivons la relation verticale, notre piété, restons à Son écoute…

Cela se traduira horizontalement, entre nous, par de l’humilité, de l’interdépendance et un esprit de service les uns envers les autres.

L’enjeu du serviteur est sa dépendance personnelle envers Dieu et une identité placée en Christ seul. Etre avant de faire… lui appartenir ! Après, c’est lui qui mettra en œuvre toutes choses.

Conservons cet esprit, en vue de débats constructifs et pour Sa seule gloire.

 

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