Grand soleil au Sud Est ?

Qui de nous n’a jamais “envié”, lors des bulletins météo du 20h, le quart Sud Est de la France, cette région où le soleil et les températures semblent toujours au beau fixe ? Portons un autre regard vers cette région, celui de la lumière que font briller nos églises CAEF… 

L’héritage du passé  
La région, au sens large, compte à ce jour, environ 23 églises et implantations de notre union CAEF, et force est d’y constater une réelle vitalité du témoignage à la gloire de Dieu. Le fruit d’un travail de longue haleine : “Nous sommes aujourd’hui au bénéfice du travail de nos aînés : la génération qui nous a précédés avait le souci d’enseigner, de former, de se visiter entre églises, d’organiser des pastorales, une véritable culture du faire ensemble…” rappelle Philippe Perrilliat, pasteur implanteur à Aix en Provence. 

La situation est différente selon les départements, certes, mais si certaines terres sont plus difficiles à labourer, pour David Loché, pasteur à Istres “le fait de se connaitre et de se rencontrer facilite la prise de conscience des réalités et enjeux de chacun, mais aussi le désir de s’aider et se soutenir… C’est une excellente habitude qui perdure depuis bien longtemps dans la région, chacun donne et reçoit tour à tour !”.

 Zoom sur un évènement : le culte en commun 
Une tradition de longue date, portée depuis 4 ans, par la plateforme “Ensemble Pour Multiplier” (EPM). Cette année, plus de 350 personnes se sont retrouvées à Istres pour une journée en commun : culte, agape, détente et activités sportives mais aussi des temps de partage et de discussions informelles. D’Antibes à Salon de Provence, de Valence à Marseille, beaucoup ont eu à cœur de se déplacer pour vivre ce temps. Les églises d’Orange et d’Antibes sont venues… en bus ! Une belle occasion d’ailleurs, de vivre aussi la cohésion intra église.

Le culte en commun oui, mais pas que. EPM propose aussi chaque année aux membres des églises de la région des formations d’une journée sur des thèmes liés au discipulat : Comment accompagner les nouveaux chrétiens ? Comment intégrer des non chrétiens dans nos groupes de quartier ? …  

Une réflexion au sujet de la pertinence de faire vivre les “bassins d’églises” est également en cours actuellement. En effet, malgré cette dynamique encourageante, plusieurs églises du Sud-Est sont en difficulté et ont besoin de revitalisation, ce qui pourrait être pensé et mis en œuvre à ce niveau.

Zoom sur un projet : le CFRI (Centre de Formation Régional pour Implantations) 
Commençons par dire que le CFRI – un “produit” conçu par l’équipe “1 église pour 10000 habitants” du CNEF – est vécu dans le Sud Est en mode 2.0 et ce, dès ses débuts ! 

Au CFRI, si on se forme aux pratiques concrètes de la croissance de l’église, cela ne concerne pas que l’implantation. Les participants déploieront, en année 2, tant des projets d’implantations que des projets de postes avancés d’évangélisation, d’essaimage ou de multisites, mais aussi de revitalisation d’églises. 

Le 4ème CFRI ne compte pas moins de 39 participants, pour beaucoup des “bi-vocationnels”, tous décidés à consacrer pendant 2 ans un samedi par mois (entre deux devoirs !) pour se former à ces pratiques. Ils étaient 3 participants, puis 8, puis 13… 

Au-delà d’être un véritable “booster” pour les équipes d’églises, (car oui, on s’inscrit à ce cycle de formation pratique, plutôt en groupe d’une même église), toute la région en bénéficie. “Le “souffle nouveau” apporté par un projet d’implantation ou de multisites donne la vie, peut réveiller le souvenir du 1er amour pour d’autres. Une implantation se pense, avant tout, comme une plateforme pour multiplier…”  aime à rappeler Philippe Perrilliat, directeur du CFRI. 

C’est aussi une excellente façon de vivre l’Eglise Une au sein du réseau FEF : les apprenants viennent également d’églises de l’union Charis, de l’Association Baptiste ou de l’Action biblique. 

Merci aux églises du Sud Est de nous montrer ainsi un bel exemple de vitalité et de témoignage, grâce aux relations inter églises au sein d’une région. Terminons ce rapide regard vers le Sud Est, par une note d’humour de Philippe,” Si la France “se pense” à Paris, elle “se chante” avec… la Marseillaise!” 

Prions que, à l’Ouest, au centre ou au Nord, nos églises puissent composer ou continuer à entonner également ensemble, selon leur contexte et leur histoire, un hymne à la gloire de Jésus, lumière du monde.

Partager